Xi'an - Armée de terre cuite

Nous arrivons par le train de nuit de Beijing aux petites lueurs du matin. Un ingénieur électrique chinois parlant parfaitement français, dont nous avons fait la connaissance dans le train, nous oriente à notre arrivée.
Nous nous retrouvons au Bell Tower Youth Hostel, en face de la "Bell Tower" au centre de la ville. Le temps d'une douche, nous allons à l'assaut des transports en commun pour nous rendre sur le site des TerraCotta (Armée de Terre cuite).
1h30 plus tard, avec dans le ventre quelques dumplings aux goûts... spéciaux... (choisis par la vendeuse : elle a du rire dans sa barbe !) et une bonne sieste dans le bus, nous voilà sur le site classé et protégé par l'UNESCO.

Première impression: c'est immense, le stationnement, les avenues, très touristique! On a presque l'impression de rentrer à Eurodisney!!! Il y a aussi énormément de touristes chinois souvent accompagnés de guides, et mêmes des touristes militaires (ils sont venus voir leurs ancêtres ;) ). Ayant été prévenus du peu d'intérêt de s'offrir les services d'un guide, nous en déclinons les nombreuses offres.
Le site s'étend sur plusieurs hectares, les fouilles sont loin d'être terminées mais heureusement, les parties découvertes de l'armée de terre cuite s'étendent sur 3 tombeaux proches les uns des autres, il y a un bâtiment annexe qui apporte certains détails et l'attelage de chevaux de bronze retrouvé quasiment intact 2000 ans après!

Je ne ferai pas une longue histoire sur le site mais en quelques mots, il s'agit du tombeau de l'empereur  Quin Shihuang. Cet empereur a commencé à faire faire dès son accession au pouvoir lorsqu'il avait 14 ans. Le principe était que l'empereur devait pouvoir mener la même vie sous terre que sur. Il devait donc être accompagné de sa cour, son armée, ses chevaux et tous les objets de la vie courante.

L'armée de terre est superbe, chaque soldat, grandeur nature, porte un visage unique et les détails sont saisissants, les habits sont mêmes colorés! Comme beaucoup de chose en Chine, c'est démesurément grand, il faut croire que c'est une constante dans l'histoire du pays.

Après une soirée autour d'une fondue chinoise végétarienne avec Guillaume et un bain de foule - devrais-je dire une marée humaine - dans les rues de Xi'An, nous reprenons tous les deux le train pour Chengdu, capitale du Sichuan à midi pour arriver le lendemain matin à 6h.

Jérôme

Nous n'aurons pas eu le temps de visiter d'autres choses à Xi'an, et il règne sur la région une brume constante (humidité ou pollution ? En tout cas mes crottes de nez sont noires... hihihi). Nous découvrons encore une fois une Chine ou le passé, le présent et le futur se côtoient de façon très intimiste : des grues partout, des immeubles qui se montent, des jeunes dans les boutiques de fringues et de bébelles, des vieux au cellulaire à la main et toujours des temples toujours plus beaux les uns que les autres. Nous espérons découvrir au Sichuan la nature et les paysages dont je rêve tant !

Anne