Battambang - 3 au 17 janvier 2010
Battambang, l'une des plus grande ville du Cambodge, mais alors, quelle discrétion ! Le peu de voyageurs qui se rendent à Battambang n'y reste qu'un jour ou deux : l'attraction principale est de réaliser le trajet Siem Reap - Battambang en bateau, à travers les villages de pêcheurs puis d'un immense lac qui permet d'arroser les plaines cultivées du Cambodge.
Nous nous y rendons depuis Siem Reap, en 6h de bus, quelques pauses pipi et bouffe, et surtout des clips de karaoké plein les oreilles ! En descendant du bus, on se fait achalander de tous les bords par les rabatteurs en moto des différents hôtels de la ville : "C'est gratuit pour vous". Selon nos envies, voici comment nous choisissons notre hôtel : on en prend un dans le Lonely Planet, on suit les recommandations du motobiker, ou on suit les recommandations d'autres voyageurs rencontrés sur la route. Cette fois ci, on en avait repéré un dans le Lonely, ce qui nous a évité bien des négociations avec les motobikers. L'avantage de cet hôtel, en-dehors d'un prix raisonnable pour une chambre agréable, est qu'il se situe près du marché, de la rivière, et des cafés et restos pour touristes (soit 1 café et 3 restos). Nous en profitons pour faire notre visa vietnamien, le plus rapide qu'on ai eu : en 30 min, c'était fait ! On s'aperçoit le soir même, en se baladant, que la ville est très calme, le rythme y est doux, et nous ne sommes pas considérés comme des "dollars sur patte"! Par contre, il n'y a pas grand chose à faire : quelques temples, le marché, et voilà. Nous croisons beaucoup de victimes de la Révolution : éclopés, mendiants, enfants des rues. La région de Battambang et de celle de Pailin à côté ont été les plus durement touchées par la guerre. Il y a même encore des Khmers Rouges à des postes administratifs hauts placés !
Le lendemain de notre arrivée, histoire de se plonger un peu plus dans l'histoire récente du Cambodge, nous louons une moto pour nous rendre à Phnom Sampeau. Phnom Sampeau est un temple situé sur l'une des seules collines du coin, à une dizaine de km de Battambang. Bien que ce soit sur une route principale du pays permettant de rejoindre Pailin et la frontière thaïlandaise, la route est en terre battue et chaque passage de camion soulève une montagne de poussière rouge qui vient se coller à nos vêtements, notre peau. Les maisons et les arbres qui sont sur le bord de la route sont eux aussi tout rouges. Nous croisons un camion qui arrose la route pour limiter les dégâts...
Phnom Sampeau est donc un ensemble de temples et de grottes, situé sur une colline escarpée. Du haut de la colline, beau point de vue qui nous fait penser au point de vue qu'on peut avoir en haut du Mont-St-Hilaire au Québec : une région plate avec quelques collines dispersées ci et là. Entre les temples, les singes sont chez eux, j'ai même l'impression que ce sont eux qui mangent les offrandes faites à Bouddha ! Et surprise : on retrouve Rachel et Peter de notre trek au Laos ! Que le monde est petit...
Éloignée des temples principaux, l'une des attractions de cette colline est une grotte utilisée comme charnier au temps des Khmers Rouges. C'est glauque, l'histoire du Cambodge me rentre de plus en plus dans la peau. Entre les personnes amputées, les mendiants, les livres qu'on peut lire, et plus tard, les rencontres que nous feront, on ne peut rester insensible à cette guerre qui a éliminé près d'un tiers de la population du pays entre 1975 et 1979 !
En rentrant à Battambang, mauvaise surprise : noter moto tombe en panne, à environ 5 km de la ville :S Mais bonne surprise, nous sommes tombés en panne à côté d'un mécano ! En 10 min, c'était réglé : bougie encrassée.
Les photos de Battambang :
Pourquoi sommes nous restés longtemps à Battambang ? Pour notre retraite de méditation Vipassana. Vous pouvez lire un billet à ce sujet sur notre blog.
Donc, 2 semaines après être arrivés à Battambang, nous en repartons en bateau, direction Siem Reap et les temples d'Angkor.
Notre journée de bateau en photo :
Anne
Nous nous y rendons depuis Siem Reap, en 6h de bus, quelques pauses pipi et bouffe, et surtout des clips de karaoké plein les oreilles ! En descendant du bus, on se fait achalander de tous les bords par les rabatteurs en moto des différents hôtels de la ville : "C'est gratuit pour vous". Selon nos envies, voici comment nous choisissons notre hôtel : on en prend un dans le Lonely Planet, on suit les recommandations du motobiker, ou on suit les recommandations d'autres voyageurs rencontrés sur la route. Cette fois ci, on en avait repéré un dans le Lonely, ce qui nous a évité bien des négociations avec les motobikers. L'avantage de cet hôtel, en-dehors d'un prix raisonnable pour une chambre agréable, est qu'il se situe près du marché, de la rivière, et des cafés et restos pour touristes (soit 1 café et 3 restos). Nous en profitons pour faire notre visa vietnamien, le plus rapide qu'on ai eu : en 30 min, c'était fait ! On s'aperçoit le soir même, en se baladant, que la ville est très calme, le rythme y est doux, et nous ne sommes pas considérés comme des "dollars sur patte"! Par contre, il n'y a pas grand chose à faire : quelques temples, le marché, et voilà. Nous croisons beaucoup de victimes de la Révolution : éclopés, mendiants, enfants des rues. La région de Battambang et de celle de Pailin à côté ont été les plus durement touchées par la guerre. Il y a même encore des Khmers Rouges à des postes administratifs hauts placés !
Le lendemain de notre arrivée, histoire de se plonger un peu plus dans l'histoire récente du Cambodge, nous louons une moto pour nous rendre à Phnom Sampeau. Phnom Sampeau est un temple situé sur l'une des seules collines du coin, à une dizaine de km de Battambang. Bien que ce soit sur une route principale du pays permettant de rejoindre Pailin et la frontière thaïlandaise, la route est en terre battue et chaque passage de camion soulève une montagne de poussière rouge qui vient se coller à nos vêtements, notre peau. Les maisons et les arbres qui sont sur le bord de la route sont eux aussi tout rouges. Nous croisons un camion qui arrose la route pour limiter les dégâts...
Phnom Sampeau est donc un ensemble de temples et de grottes, situé sur une colline escarpée. Du haut de la colline, beau point de vue qui nous fait penser au point de vue qu'on peut avoir en haut du Mont-St-Hilaire au Québec : une région plate avec quelques collines dispersées ci et là. Entre les temples, les singes sont chez eux, j'ai même l'impression que ce sont eux qui mangent les offrandes faites à Bouddha ! Et surprise : on retrouve Rachel et Peter de notre trek au Laos ! Que le monde est petit...
Éloignée des temples principaux, l'une des attractions de cette colline est une grotte utilisée comme charnier au temps des Khmers Rouges. C'est glauque, l'histoire du Cambodge me rentre de plus en plus dans la peau. Entre les personnes amputées, les mendiants, les livres qu'on peut lire, et plus tard, les rencontres que nous feront, on ne peut rester insensible à cette guerre qui a éliminé près d'un tiers de la population du pays entre 1975 et 1979 !
En rentrant à Battambang, mauvaise surprise : noter moto tombe en panne, à environ 5 km de la ville :S Mais bonne surprise, nous sommes tombés en panne à côté d'un mécano ! En 10 min, c'était réglé : bougie encrassée.
Les photos de Battambang :
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| Battambang |
Pourquoi sommes nous restés longtemps à Battambang ? Pour notre retraite de méditation Vipassana. Vous pouvez lire un billet à ce sujet sur notre blog.
Donc, 2 semaines après être arrivés à Battambang, nous en repartons en bateau, direction Siem Reap et les temples d'Angkor.
Notre journée de bateau en photo :
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| De Battambang à Siem Reap |
Anne
Commentaires
en me levant ce matin avant de partir bosser, j'ai eu la chance ton lire ton post sur tes 10 j de meditation!!!!j'y ai repensé toute la journée après!!!!je t'ecrirai un plus long mail!!!mais quel courage (pas de le sens que c'est une folie, mais plutôt un effort pour se decouvrir)biz à tous les 2