Kuala Lumpur - 6 avril 2010
En nous rendant à Bali, nous choisissons de faire une escale d'une journée à Kuala Lumpur, la luxueuse capitale de la Malaisie. Qu'on se le dise, selon les dires des voyageurs, Kuala Lumpur n'est pas du tout le reflet du reste du pays, beaucoup moins développé.
Et oui, Kuala Lumpur, à part d'être un important hub aéroportuaire au milieu de l'Asie du Sud-Est, est aussi une ville moderne développée et riche. Son petit nom, traduit en français, a bien été caché : "confluent vaseux" n'est plus du tout vaseux ! D'abord enrichie par les gisements d'étain au 19e siècle, la ville a connu une expansion considérable dans les années 90 grâce aux gisements de pétrole. L'emblème de la ville représentant cette période ? Les fameuses Tours Petronas, du pétrolier du même nom. Ces tours de verre et d'acier ont été pendant un moment les plus hautes tours du monde ! J'avoue qu'elles sont quand même impressionnantes et magnifiques.
Pendant la journée passée dans cette capitale, nous avons profité d'un tour en bus "hop-on hop-off". Le principe ? Avec un billet valable 24h, nous pouvons monter et descendre d'un autobus touristique à une vingtaine d'arrêts d'intérêts dans la ville. Cela nous a permis de visiter rapidement la ville avant de reprendre l'avion en fin d'après-midi.
Toutefois, nous n'avons pu goûter à hospitalité malaise qui a droit à tant d'éloges dans les guides. A KL, nous avons eu notre première et dernière altercation d'importance, qui aurait pu mal tourner si nous n'avions gardé notre sang-froid. Cela nous a bien calmé pour notre découverte de la ville !
Mais que s'est-il passé vous demandez-vous ?
Tout s'est passé à notre arrivée de l'aéroport. Après qq heures de vol et une arrivée à minuit, et pour faire simple, un chauffeur de taxi n'a pas apprécié qu'on négocie la course alors qu'il avait porté mon gros sac à dos jusqu'à son auto. Il a alors balancé à 10m de là mon sac en nous disant qu'il n'était pas notre esclave et qu'en gros on était des cons. De notre côté, on n'a pas apprécié qu'il balance mon sac et Jérôme a frappé du poing très fort le capot du taxi alors que je gueulais sur le gars. A ce moment-là, les yeux du chauffeur se sont révulsés... Et il a commencé à nous traiter de tous les noms et à nous demander de nous battre...!!! Bref, un copain du gars est venu le retenir et nous on s'est échappé tranquillement des attaques verbales et virulentes de notre ex-chauffeur de taxi. Le pire, c'est qu'en prenant un autre taxi un peu plus loin, avec un chauffeur hindou cette fois, le nouveau chauffeur nous a annoncé le même prix que l'ex-chauffeur et qu'il a été étonné qu'on ne négocie pas !
Bien-sûr, il faut imaginer toute cette histoire en VO "anglais international" ;)
Anne
PS : ce qui restera de cette histoire :
- Le chauffeur "Where are you come from ?"
- Jérôme : "From Moon !"
- Le chauffeur : "Aahhh fucking people from Moon ! "
- Nous, intérieurement : "HAHAHA !!!"
Et oui, Kuala Lumpur, à part d'être un important hub aéroportuaire au milieu de l'Asie du Sud-Est, est aussi une ville moderne développée et riche. Son petit nom, traduit en français, a bien été caché : "confluent vaseux" n'est plus du tout vaseux ! D'abord enrichie par les gisements d'étain au 19e siècle, la ville a connu une expansion considérable dans les années 90 grâce aux gisements de pétrole. L'emblème de la ville représentant cette période ? Les fameuses Tours Petronas, du pétrolier du même nom. Ces tours de verre et d'acier ont été pendant un moment les plus hautes tours du monde ! J'avoue qu'elles sont quand même impressionnantes et magnifiques.
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| Kuala Lumpur, Malaisie |
Pendant la journée passée dans cette capitale, nous avons profité d'un tour en bus "hop-on hop-off". Le principe ? Avec un billet valable 24h, nous pouvons monter et descendre d'un autobus touristique à une vingtaine d'arrêts d'intérêts dans la ville. Cela nous a permis de visiter rapidement la ville avant de reprendre l'avion en fin d'après-midi.
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| De Kuala Lumpur, Malaisie |
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| De Kuala Lumpur, Malaisie |
Toutefois, nous n'avons pu goûter à hospitalité malaise qui a droit à tant d'éloges dans les guides. A KL, nous avons eu notre première et dernière altercation d'importance, qui aurait pu mal tourner si nous n'avions gardé notre sang-froid. Cela nous a bien calmé pour notre découverte de la ville !
Mais que s'est-il passé vous demandez-vous ?
Tout s'est passé à notre arrivée de l'aéroport. Après qq heures de vol et une arrivée à minuit, et pour faire simple, un chauffeur de taxi n'a pas apprécié qu'on négocie la course alors qu'il avait porté mon gros sac à dos jusqu'à son auto. Il a alors balancé à 10m de là mon sac en nous disant qu'il n'était pas notre esclave et qu'en gros on était des cons. De notre côté, on n'a pas apprécié qu'il balance mon sac et Jérôme a frappé du poing très fort le capot du taxi alors que je gueulais sur le gars. A ce moment-là, les yeux du chauffeur se sont révulsés... Et il a commencé à nous traiter de tous les noms et à nous demander de nous battre...!!! Bref, un copain du gars est venu le retenir et nous on s'est échappé tranquillement des attaques verbales et virulentes de notre ex-chauffeur de taxi. Le pire, c'est qu'en prenant un autre taxi un peu plus loin, avec un chauffeur hindou cette fois, le nouveau chauffeur nous a annoncé le même prix que l'ex-chauffeur et qu'il a été étonné qu'on ne négocie pas !
Bien-sûr, il faut imaginer toute cette histoire en VO "anglais international" ;)
Anne
PS : ce qui restera de cette histoire :
- Le chauffeur "Where are you come from ?"
- Jérôme : "From Moon !"
- Le chauffeur : "Aahhh fucking people from Moon ! "
- Nous, intérieurement : "HAHAHA !!!"
Commentaires
Il y en a un qui avait refusé de me prendre. La seule raison que j'ai vu pour son refus c'est qu'il aimait pas les blancs puisque j'avais meme pas eu le temps de dire ou j'allais et de m'assoir dans son taxi ! Juste eu le temps d'ouvrir la porte !
Les malais ont toujours une revanche a prendre avec les occidentaux.
Je me souviens d'un responsable de la bourse qui nous avait invité dans un club/resto prestigieux, ancien club anglais a l'époque coloniale. C'est la que son pere avait travaillé comme serveur... pour les anglais... et lui maintenant y invitait des occidentaux...
C'est ca les malais. Toujours a essayer de prouver quelque chose aux occidentaux alors qu'ils n'ont rien a nous envier.
Le systeme politique et social est interessant aussi... avec les Malais "de souche" en haut, les chinois ensuite et les Indous en dernier.
C'est un super pays (et super beau) mais y a des trucs speciaux :-)
Ca me rappelle que notre chauffeur de taxi enragé nous a même traité d'esclavagistes... Pour te dire, c'est tout à fait dans les cordes.
Bizarre, mais il parait que le reste du pays est vraiment accueillant.