Transmongol J2 - km 600 à km 1961
Finalement, la nuit s'est bien passée. Il fait jour et la petite famille du bas est réveillée depuis un bout' quand nous nous levons.
Après une toilette de chat, la 2e journée se passe à essayer de communiquer avec le vieux, à bouffer toutes les 2h, à lire.
Nous tentons de changer de cabine auprès de la Provodnista blonde, mais tout semble réservé pour le moment. Elle vient passer l'aspirateur dans la cabine et nous espérons qu'elle comprenne notre envie : la gamine crie et l'odeur est toujours présente.
Nous guettons le long arrêt de la journée à 14h06, à Perm (km 1437),
25min. Nous descendons acheter des vivres et prendre l'air.
Le prochain long arrêt est à Yekaterimburg (km 1818) en soirée. Le paysage est
blanc, le temps couvert. Pour l'instant, cela ressemble au Canada : des
arbres (pins et bouleaux), des cabanes en bois. Toutefois, on ressent
plus de pauvreté : à l'approche des grandes villes, il y a un mélange de
bidonvilles et de bâtiments majestueux.
Le vieux veut qu'on soupe à 16h ! Nous n'arrivons pas à dire non. Ou
plutôt, oui, nous refusons, c'est trop tôt, sauf qu'il en profite pour
nous faire à manger !!! Il nous dit que la nuit tombe, qu'il faut suivre
le soleil, et qu'ici il est 3h de plus qu'à Moscou... Fait que nous
sortons la bière et le saucisson achetés un peu plus tôt. La bière est
pas terrible, et le saucisson est gras. Mais ça va très bien avec la
purée qu'il nous a préparée ;) Ensuite, dodo pour Amelina.
Pas longtemps après, dodo pour Anne aussi : grosse fatigue, mal aux
yeux. 30 min plus tard, l'IPod ne suffit plus aux cris (ou pleurs) de la
petite. Anne va rejoindre Jérôme qui est resté dans le couloir. Nous
avons une minute de déprime commune : le transsibérien est moins
excitant que se qu'on raconte dans les blogs. Est-ce du à la
particularité de nos colocataires ? Au calme ambiant ? Au fait que ce ne
soit aps des vacanciers et des touristes (nous sommes en novembre...) ?
Un peu de tout sûrement. Nous calmons notre déprime en nous jetant -
comme des égoïstes qui ne veulent pas partager toute leur bouffe avec la
cabine - sur un paquet de Fraises Tagada importées de Suisse (Merci
Sev ;) ). Anne tente même la Tagada infusée... C'est meilleur cru !
Nous allons visiter les autres wagons jusqu'au wagon restaurant. Ces
wagons sont eux aussi relativement calmes et le restaurant est en train
de fermer. Le resto pue la clope et les employés ont l'air imbibés de
vodka, mais c'est ici que nous irons pour le J3, le jour de la Fête de
la Réconciliation. Ça changera de l'odeur acide de la cabine et de la
purée déshydratée !
Anne
Après une toilette de chat, la 2e journée se passe à essayer de communiquer avec le vieux, à bouffer toutes les 2h, à lire.
Nous tentons de changer de cabine auprès de la Provodnista blonde, mais tout semble réservé pour le moment. Elle vient passer l'aspirateur dans la cabine et nous espérons qu'elle comprenne notre envie : la gamine crie et l'odeur est toujours présente.
Nous guettons le long arrêt de la journée à 14h06, à Perm (km 1437),
25min. Nous descendons acheter des vivres et prendre l'air.
blanc, le temps couvert. Pour l'instant, cela ressemble au Canada : des
arbres (pins et bouleaux), des cabanes en bois. Toutefois, on ressent
plus de pauvreté : à l'approche des grandes villes, il y a un mélange de
bidonvilles et de bâtiments majestueux.
Le vieux veut qu'on soupe à 16h ! Nous n'arrivons pas à dire non. Ou
plutôt, oui, nous refusons, c'est trop tôt, sauf qu'il en profite pour
nous faire à manger !!! Il nous dit que la nuit tombe, qu'il faut suivre
le soleil, et qu'ici il est 3h de plus qu'à Moscou... Fait que nous
sortons la bière et le saucisson achetés un peu plus tôt. La bière est
pas terrible, et le saucisson est gras. Mais ça va très bien avec la
purée qu'il nous a préparée ;) Ensuite, dodo pour Amelina.
Pas longtemps après, dodo pour Anne aussi : grosse fatigue, mal aux
yeux. 30 min plus tard, l'IPod ne suffit plus aux cris (ou pleurs) de la
petite. Anne va rejoindre Jérôme qui est resté dans le couloir. Nous
avons une minute de déprime commune : le transsibérien est moins
excitant que se qu'on raconte dans les blogs. Est-ce du à la
particularité de nos colocataires ? Au calme ambiant ? Au fait que ce ne
soit aps des vacanciers et des touristes (nous sommes en novembre...) ?
Un peu de tout sûrement. Nous calmons notre déprime en nous jetant -
comme des égoïstes qui ne veulent pas partager toute leur bouffe avec la
cabine - sur un paquet de Fraises Tagada importées de Suisse (Merci
Sev ;) ). Anne tente même la Tagada infusée... C'est meilleur cru !
Nous allons visiter les autres wagons jusqu'au wagon restaurant. Ces
wagons sont eux aussi relativement calmes et le restaurant est en train
de fermer. Le resto pue la clope et les employés ont l'air imbibés de
vodka, mais c'est ici que nous irons pour le J3, le jour de la Fête de
la Réconciliation. Ça changera de l'odeur acide de la cabine et de la
purée déshydratée !
Anne
Commentaires
Pareil pour la gamine ca va la faire dormir :-))
Sérieusement. C'est aussi un autre rythme le train. Il y a aussi toute l'agitation de vos dernières semaines qui doit retomber un peu.
Pi vu les coloc ! Bonne idée la balade ds la train, rien de mieux quand on se sent à l'étroit ds une cabine que d'aller ds le wagon restaurant :D
Et super les frais (des bois !) Tagada remonte-contre-coup ! Haha les fraises en Sibérie, la grande classe! (et alors infusée c pas ça ? et macérée ??)
Anne
Anne